XV En 1946, la municipalité d'Entroncamento a déjà 8 mil habitants e 3 mil foyers. Le commerce et l'industrie ont un développement rapide. Outre les ferroviaires, Entroncamento continue d'être un lieu de passage pour des milliers de militaires, ce qui donne á la ville un mouvement inusité. Il apparaît dans cette époque le Collège Mouzinho de Albuquerque où sont donnés le Cours Industriel de 5 ans. Le |
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Cours Commercial de 4 ans et le Cours Général des Lycées de 7 ans. Le Cours Industriel était essentiellement pratique. Les élèves en sortaient trop bien préparés. Les fondations, je presque dirais, les rails, où le Président du Comité de Paroisse, José Duarte Coelho, avait commencé à consolider le petit hameau, avaient donné autant de si savoureux fruits que tout le Pays connaissait Entroncamento, même sans par ici être passé. Au passage de témoignage, quand la municipalité a été créée, José Duarte Coelho, délivra l'honorable fonction de Presidente da Câmara (Maire) à l'entrepreneur Jacinto Marques Agostinho. |
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Remarquons la délicatesse du geste; quand à d'autres places et dans les luttes politiques, chacun s'arroge d'être meilleur que son voisin et ils ne se tuent seulement car l'Europe est constamment appelant l'attention vers la démocratie qui n'évite pas l'insulte et l'injure; à Entroncamento, un homme simple se dépouille du charge et l'offre. Ainsi, secoue t- il les envieux qui, par frustration à cause de n'avoir atteint leurs objectifs dans la vie, peinent pour diminuer le travail de qui présente de l'oeuvre en profit de toute la communauté. |
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José Duarte Coelho lâcha la charge qui lui appartenait par son propre droit en donnant ainsi plus un exemple de que cette ville est spéciale. Ici, l'importance de chacun c'est dans ce qu'il sait et dans le salut qui ne se nie à personne. Ici, le développement est fait sans de grands sursauts. Jacinto Marques Agostinho parie dans l'économie. On développe les scieries, les fabriques de poivron, les distilleries, les fabriques de vinaigre, les fabriques de liège, les tanneries. La CP a de plus en plus matériel circulant; augmentent les usines de réparation pour toutes les compositions. Le mouvement était intense sur les voies, pourquoi ? Il faut que nous nous rappelons que jusqu'à 1960 65 on utilisait les éblouissantes locomotives à vapeur et que, malgré sont volume et poids avaient peut de force, même qu'elles étaient alimentées à du charbon et du bois. C'était une affliction afin de traîner quatre ou cinq wagons ou une demi douzaine de wagons de marchandises. Les malheureuses y allaient à perdre haleine et prenant leur courage à deux mains. Ce n'était pas rare s'avarier une pièce ou deux, que l'effort était exagéré. Les chauffeurs et les mécaniciens étaient trop sacrifiés! M. Manuel Paulino et António Aguiar Esteves, qui, avant de passer à mécaniciens étaient chauffeurs, m'on t raconté qu'ils ont passé de vrais drames, mais dont ils sentent déjà la nostalgie aujourd'hui. Si nous pensons qu'une locomotive d'Entroncamento jusqu'à Castelo Branco aboutait à dépenser un wagon de charbon, nous pouvons imaginer l'effort qu'il fallait que le chauffeur fît afin de constamment alimenter la fournaise. M. Manuel Paulino m'a raconté que, parfois, le charbon à placer dans le "Tender" n'arrivait pas et était complété avec plus quelqu'un qu'il fallait charger en bourriches transportées sur la tête. Si cela était déjà mauvais aux jours normaux quand il pleuvait, le chauffeur devenait plus noir qu'un tison, déguisé de la tête aux pieds. C'était charger du charbon, c'était mettre de l'eau, c'était constamment alimenter la chaudière. Ceci, cinq ou six jours par semaine et entre 12 et 16 heures de travail par jour. Beaucoup de fois ils étaient obligés de dormir dans le "Tender car les places où ils allaient décharger n'avaient pas de logements. |
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M. António Esteves qui a été aussi nettoyeur de locomotives, avant de passer à mécanicien m'a dit que ce qui lui coûtait davantage c'était de « nettoyer le feu » quand il fallait enlever le brai et mettre du charbon nouveau. Mais ces ouvriers infatigables recevaient sa compensation au retour à la maison. Il fallait que leurs femmes les mettent dans la lessive comme s'ils étaient des vêtements. À Entroncamento la CP y avait de très bonnes maisons pour l'homme ferroviaire déplacé. |
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La maison énorme et confortable, qui existe encore, avait même une femme de ménage qui arrangeait les chambres, changeait les draps et y laissait tout impeccable pour les suivants. À travers tout le Pays et dans les gares terminales, la CP a commencé à avoir des dortoirs. Aujourd'hui elle préfère que le ferroviaire, dans ses déplacements de service, dorme à des hôtels ou des pensions. Mais rien de mieux que son retour au foyer quelques jours après, et sa rencontre avec sa femme. Le feu de l'amour c'était plus intense. Entroncamento a augmenté rapidement sa population, les divorces n'existaient pas, l'harmonie familiale était solide et les enfants comprenaient et ils valorisaient le courage de leurs parents. Beaucoup d'eux sont ingénieurs, économistes, médecins, professeurs, infirmiers, entrepreneurs de compagnies et de villes. Leurs parents et leur ville leurs ont donné toutes les conditions pour étudier. |
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Encore aujourd'hui, Entroncamento c'est le lieu de plus grand taux de natalité car la qualité de vie est excellente et les gens sont confiants à l'avenir. À Entroncamento il n'y a pas de illettrés. Mêmes ceux qui pour ici se changeaient avec peu ou aucunes lettres, ont finalement étudié à l'école Camões qui a été toujours la plus avancée de la Péninsule Ibérique. Elle l'a été dans la première phase et pendant beaucoup d'années, comme école basique. Quand elle est passée à École Industrielle, elle a formé un trop grand nombre de techniciens de capacités supérieurs. Ils exigeaient l'estimation à n'importe qu'el ingénieur espagnol, français, anglais ou allemand. La valeur qui beaucoup de fois nous, ici dans le Portugal, ne leur donnons pas, ce sont les autres qui la leur attribuent. |
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