intégralement partie la CP. Entroncamento a été la place choisie pour vivre, payer ses impôts et attendre calmement l'éternel destin. Il sait qu' Entroncamento jouit de la qualité de vie que la ville offre et sent aussi qu'il a contribué pour que la grandeur et richesse de cet endroit, le train, continue produisant des fruits.

M. Manuel Luís, aussi connu par l'engin, a 84 ans de bonne humeur et immenses histoires. Il a été forgeron à Valhascos, Sardoal. À la CP il a couru les grades initiaux, passa à serrurier mécanicien, opérateur d'ultra sons et se retraita comme Chef de Brigade. Il pense qu'il a cet âge et cette agilité car il a toujours aimé travailler à la CP et se déplacer toujours à bicyclette. Son travail lui a augmenta des années de vie et de plaisir de vivre.

M. Henrique Torres Pina entra dans la CP en 1948, comme ouvrier de tourneur. Lentement, grade par grade, il grimpa jusqu'à arriver à contre maître et concoura après, par invitation, au Département d'Approvisionnement, comme inspecteur de qualité de matériaux, qui consistait à fréquenter des fabriques de fournisseurs de la CP, autant dans Pays qu'à l'étranger afin d'assister aux plusieurs essais imposés par l' UIC. Des essais destructifs (traction, choc, résilience, dureté). Et non destructifs (ultra - sons). Il aima toujours travailler à la CP.

M. José Joaquim Cipriano, né le 16 Février 1923, continue solide comme un chêne et d'une mémoire prodigieuse. Son grand grand père a été maître Alfaro, maître de l'usine, personne encore aujourd'hui très fameuse dû à son savoir et à son professionnalisme. L'un de ses fils, aussi ferroviaire, Olíndio da Silva Alfaro était le grand père de M. Cipriano.

La Companhia Portuguesa (Compagnie Portugaise) fait partie de leur sang. M. José Joaquim Cipriano entra dans la CP comme serrurier de sixième. Il gagnait 14$40, ce qu'équivaille, de nos jours, à 7 centimes. On l'a mis dans la retraite comme Inspecteur de Traction. L'amour par la CP continue durant toute une vie. Chez lui, il a organisé un intéressant musée ferroviaire avec lequel il tue sa nostalgie d'une vie pleine de travail et de satisfaction par le devoir accompli.

M. Manuel José Sequeira Anita est déjà entré pour la CP après le 25 Avril. Il était revenu de France plein d'envie à donner son mieux par son Pays. Il pense que des années de stagnation se sont installées. Il pensait qu'on avait laissé de donner rendement à la CP. La direction ne donnait aucune lutte. Il semblait qu'elle avait peur de commander. On attendait des mois par le matériel pour les réparations quand en toute l'Europe, faire entrer du matériel c'était plus bon marché et l'on épargnait du temps. En soupirant il s'épanche " Il n'y a pas d'apprentissage sans discipline".

M. Deuclides Pedroso Ferreira a été Topographe de la CP; il m'a fait une description détaillée des rues et du développement de ce lieu d'enchantement. Le Pays s'est rétréci mais les hommes et les femmes portugaises savent bien quant ils valent et que puissent atteindre tout le succès qu'ils prétendent s'ils ne se laissent abattre jamais, s'ils étudient et s'ils envoient leurs fils à étudier. Les portugais sont faits de cette fibre. Ils aiment et respectent qui les traite bien, leur exige du travail, mais leur compense leur dévouement, leur savoir et leur professionnalisme. La CP a été un exemple.

Emerveiller le monde à travers de l'intelligence, de l'imagination d u savoir et du travail c'est le destin des portugais.

XIV

Ce livre tenter lier Entroncamento à l'histoire du moment où il se développe, et voir que cette histoire ne peut être racontée qu'à travers les véritables héros qui sont les travailleurs, dans ce cas les ferroviaires. C'est dommage que l'on ne puisse inscrire le nom de tous ces héros qui sont un véritable exemple de force, de volonté, d'intelligence et d'amour au travail. Entroncamento municipalité, aussi gagna t il par son propre mérite et avec beaucoup d'effort. le droit à l'amour de tous ceux qu'y habitent. Beaucoup, trop beaucoup se confondent avec le lieu. À Entroncamento existaient à peu près 16 usines avec de grands contre maîtres, des gens dédiés qui aiment son travail. Eux mêmes resteraient éblouis avec ce que l'on faisait où l'on jamais avait pensé d'être capable de faire. Enfin, leurs capacités étaient respectées, louées et admirées par leurs supérieurs. Beaucoup des contres - maîtres avaient appris tout ce qu'ils savaient à la CP et ils sont finis presque tous au sommet de leur carrière. Personne ne les a empêché de monter dès qu'ils on étalé de l'aptitude et de l'intérêt par le travail qui leur était confié. L'école d'apprentissage où ils ont commencé était supérieure à une université. Une université qui acceptait des hommes avec peu d'instruction mais beaucoup d'habileté et d'énorme volonté. De vrais spécialistes en sortaient qui montaient et démontaient totalement une locomotive à charbon, lui tournaient les axes, fraisaient, moldaient. Ils faisaient de tout. Beaucoup d'eux travaillaient et étudiaient pour faire l'examen de la troisième classe de l'enseignement basique. D'autres continuaient les études car ils découvraient que son intelligence était égale à celle de leurs supérieurs, il leur suffisait l'affiner. Le sens de la responsabilité et l'orgueil de bien procéder c'était son code d'honneur.

La presque totalité de ces hommes n'a pas eu de place dans l'histoire. Ils ne sont pas occupés à tuer les d'autres, ils n'ont pas détruit, ils n'ont pas gagné de médailles par des actes héroïques de grande destruction. Ces hommes ont construit, ont développé, ont fait le progrès d'Entroncamento, ont enrichi le Portugal, mais personne ne s'en est rappelé de les mentionner comme exemple.

Entroncamento a maintenu, respecté et respect tous ces hommes qu'ont lutté par la paix et par la commodité des autres. Ils ne se sont jamais refusés au travail et aux sacrifices pour bien servir leurs concitoyens.

La CP a été la seule qui les câlina: elle les a compensé, elle leur a payé. Eux, toujours très ménagés, se sont enfui des difficultés, ont construit leurs maisons et préparé leur vieillesse.

A ces hommes ne leur manqua que, et ils ne l'ont jamais revendiqué, la reconnaissance qu'ils méritent. C'est temps de le faire, naturellement, en mêlant cette place et un ou autre travail, qui avec son travail, au croisement initial, à Entroncamento portât et empotât de la richesse et l'éparpilla à travers son Pays, mais en enterrant toujours ici les racines.

La Mairie d'Entroncamento a pensé à hommager ces constructeurs de points de liaison et de cette ville en construisant un monument au travailleur ferroviaire et le plaçant au coeur de la ville. Dans la Praça da República (Place de la République). Rien de plus juste.

Si l'on compulse tous les numéros de la Revue de l'Association d'Amis du Musée National Ferroviaire, "O Foguete" (La Fusée), vous y trouverez des histoires fabuleuses d'hommes et de machines. L'entendement est parfait et la naturalité de comme les faits sont rapportés augment le goût par cette ville et par les hommes qui lui ont donné de la vie.

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