Je pouvait énumérer plusieurs cas comme celui de M. José Mendes Bento, comme un homme qui travaille du matin au soir, d'air heureux, sympathique et salutaire même quand il discute le football avec ses amis qui font de sa Droguerie un Cercle Benfiquiste mais où les Sportinguistes et les Portistes profitent à les massacrer toujours que le "Glorieux " perd. Lui aussi a été ferroviaire et en a été beaucoup d'orgueil d'appartenir à une Compagnie bien organisée et qui toujours respecta et stimula ses travailleurs. Après la retraite il ne s'arrêta pas.

C'est cela qui a fait d'Entroncamento une ville de gens simples, intelligents mais qui ne se pare pas avec de plumes de paon. Ici on savoure le plaisir de la vie et du travail. Beaucoup d'autres, lieux n'y réussiront jamais. L'argent ne leur permet pas d'apprécier le plaisir des petites choses. De ce qui la vie humaine est faite.

Ces êtres humains sont semblables à des bactéries, aux bactéries du Cosmos. J'en suis même convaincu que nous ne sommes que de bactéries qui travaillent dans l'immense estomac qui c'est l'Univers.

Le monde ne sera pas rien si nous ne sommes pas sains de corps et d'Esprit. L'exemple c'est dans le malheureux, aimable et bienfaisant roi Pedro V, l'homme qu'impulsionna et s'intéressa profondément par le développement de ce généreux moyen de transport qui c'est le train.

Le roi Pedro V, beau, riche, culte, meurt avec vingt et peu d'années tel qu'il meurt un campagnard sans un sou. La mort c'est le plus grand signe de l'égalité parmi les êtres humains et celle qui nous dit que nous ne valons que par nos actes. Nous ne nous libérons pas que par eux et seulement à travers d'eux nous resterons au souvenir de la postérité.

Les ferroviaires d'Entroncamento ont compris cela dès le début et les gestionnaires du procès ont eu l'exemple de leurs pareils européens qui plaçaient dans les trains et aux voies des ingénieurs avec leurs bleus de travail vêtus, exemplifiant sur le terrain comme on faisait tout correctement. Les ferroviaires ont compris, sur le terrain, que les attitudes doctorales, les Comtes, les Vicomtes, les Marquis de l'époque, ne l'étaient que s'ils montraient qu'y avaient plus de valeur et plus de capacités.

Nous vérifions cela, même au plan des lignes.

Ce qui devait être fait exclusivement par l'intérêt national l'était, souvent, conditionné par les convenances particulaires. D'autres fois, comme autant de têtes autant d'avis, et le pouvoir institué voulait plaire à tout le monde, à la fin ils nuisaient ceux qu'ils voulaient défendre. Entroncamento a été bénéficié de cette folie. Très bien, après tout. Ses rails ont été ses meilleurs fruits.

XI

Entroncamento s'est assis sur des bases solides. La convivialité parmi chefs et employés a été toujours excellente.

La création de la Junta de Freguesia (Comité de Paroisse) a été le foral qui conférait les premiers droits. Après ce moment tout devient plus simple. Indifférent aux querelles gouvernementales, José Duarte Coelho donne la priorité à ce qu'est essentiel.

Mais, afin de soutenir l'équilibre mental, José Duarte Coelho, ne délaisse pas quelques moments de loisir. Dans un livre sur tauromachie qui M. Samuel Reis c'est en voie de publier, j'ai trouvé la facette curieuse de l'homme qui a lutté hardiment à la dignification d' Entroncamento.

José Duarte Coelho était un passionné par la fête brave et n'en avait de meilleur moyen á relâcher que de discuter les moments plus frappants des courses auxquelles il assistait. Quelquefois à la primitive Pastelaria Ribatejo (Pâ

tisserie Ribatejo) et d'autres à la Farmácia Carvalho (Pharmacie Carvalho), laquelle se transformait en cercle Tauromachique, dans un lieu où les malades étaient exigus et les cures faites á la base de farine de lin, ventouses et clystères.

Pour une communauté organisée c'est fondamental d'assurer les principaux biens de consommation à des prix où toutes les classes sociales aient de l'accès. À

Entroncamento la classe dominante c'était celle des ferroviaires, mais d'autres les joignaient sans quelque espèce de différentiation.

Une des premières mesures du Comité de paroisse a été la création d'un marché mensuel de bétail en 1927 et la construction et inauguration en 1930 d'un marché fermé, de produits potagers de viande, et de poisson. C'était un

espace énorme pour l'époque, mais dessiné avec d'élégance et de confort. Aujourd'hui le marché a fait place au Centre Culturel. C'est une œuvre élégante et qu'attire, y fonctionnant, à ce moment, à cet ample espace, plusieurs services d'amusement.

Auprès du marché, à la Place du Marché Mensuel de Bétail et au Marché Couvert a été bâtit, le 15 Novembre 1931, une trop intéressante et utile fontaine que desséchait les homme et les animaux. C'était un projet de l'Ingénieur Henrique Sequeira. Il a été démoli après le 25 Avril sans que pour cela il y eût quelque nécessité.

Une œuvre d'art a été défaite. Une mémoire collective a été détruite. Tous nous avons perdu avec la sottise. À sa place c'est d'habitude une roulotte de beignets. Après tout c'est bon que quelqu'un en ait profit de la trop grave faute commise.

Un des plus grands coûts d'Entroncamento c'était l'eau. Beaucoup de monde se rappelle encore de la « Carroça do Bexiga » [Chariot de Vessie (sobriquet de l'homme du chariot)] qui transportait de l'eau de Moita vers Entroncamento. L'eau était trop pure.

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