À Entroncamento "Qui a des noix en casse, qui n'en a pas s'en passe. "

Un jour un homme arriva à Entroncamento en 1911 et il a compris la potentialité et l'importance que cette ville représentait pour tout le Pays. Cet homme a été José Duarte Coelho. Avec celui ci, Entroncamento gagne statut. La petite place gonfle sa poitrine. La compagnie des Chemins de Fer continue avec la politique de support et appui à ses bénéficiaires; elle leur donne des conditions de stabilité. Sur le local de travail sont bâties plus d'habitations.

Les quartiers ferroviaires se développent en quantité, fermeté et beauté. Regardez ces constructions et dites ce que vous sentez. Tout le monde a de l'orgueil à leurs maisons et á son aménagement. L'école est fréquentée par des jeunes et par des vieux. Les parents peuvent aussi étudier où ses fils se trouvent.

L'immeuble de la gare des Chemins de Fer était déjà imposant à cette époque - là ce que démontrait l'importance que tant le pouvoir institué que les administrateurs des Chemins de Fer lui attribuaient.

Les marchands voient ici un bon avenir malgré la Compagnie avoir un magasin de vivres pour ses fonctionnaires, au lieu où aujourd'hui se trouve la place de taxis.

Hésitantes, les petites industries se dressent. Entroncamento commence à prendre forme, encore un peu désorganisée, comme il était l'habitude des pays de l'intérieur où chacun construisait à son gré et où les plans d'ordonnément était débutants tel que se passait un peut partout en Europe. Les exceptions étaient très rares.

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En 1923 cinq banques ont fait faillite. Personne ne sait que faire. Les pauvres sont aux milliers, tous eux demandent à les gouverner. Qu'on gouverne comme l'on veut mais qu'on gouverne, même en dictature. C'est ce qu'il est arrivé à la demande du peuple.

Le 28 Mai 1928, le Général Gomes da Costa renverse le Gouvernement et commence à gouverner en dictature.

Le 22 Janvier est confirmée la censure à la presse. Le pays respire de soulagement.

En 1927, ceux qui vivent du chaos et de la confusion provoquent plus de révoltes et plus quelques morts. Le peuple comprend qu'on en est faisant de lui chair à canon et se place à côté du Gouvernement.

Enfin, la paix arrive. Le peuple a appuyé qui se disposait à commander avec fermeté. Le soulagement a été général. Entroncamento qui depuis son premier rail n'avait jamais déraillé, a vu ici, à ce temps de paix et avant que quelqu'un se rappelât de brouiller tout, une bonne opportunité à structurer e donner de la consistance à un lieu qui peu à peu s'est développé.

Et il l'avait fait toujours avec tant de soin que, malgré la gare d'Entroncamento se distancer de Vaginhas et de Ponte da Pedra quelques centaines de mètres, il y avait encore de larges champs et beaucoup d'oliviers par le milieu. Quelques maisons se dressaient autour des premières lignes et d'autres se trouvaient disperses par les places de passage.

La rue 5 de Outubro (5 Octobre) à peine commence t elle à prendre forme à la première décade du 20ème siècle.

Entroncamento m'enthousiasme car j'y vois le symbole de la force, de la pondération, du sacrifice et de l'intelligence des ferroviaires.

Le 25 Août 1926, José Duarte Coelho, ferroviaire, et un groupe de Ferroviaires réussit à créer la Junta de Freguesia (Circonscription de Paroisse) d' Entroncamento. Le décret 12 192 généra une paroisse avec 800 habitants. C'était le premier grand pas au commencement du développement sous la direction de qui vivait et travaillait à ce lieu.

La fixation ira maintenant se faire á un rythme plus accéléré.

La CP privilégie encore de l'appui social sans marchander les moyens. Plus de quartiers sociaux sont construits.

Les femmes des Ferroviaires se joignent à leurs maris. Par très étrange que cela puisse paraître, l'harmonie prévaut toujours parmi les couples. Il ne court pas le bruit qu'y existent des divorces. Les femmes n'avaient pas aussi de temps à des plaintes. Si elles les avaient elles les gardaient pour elles - mêmes. Leurs affaires leurs occupaient leurs mains et leur pensée. Les hommes soucieux de leur travail aux lignes, à la condition des trains, dans les charges et décharges ne vaquaient á d'autres rêveries. Elles dans le ménage, à l'éducation de leurs enfants, au labour du petit potager jardiné et du basse cour ne se plaignaient non plus. Les querelles qui n'ont pas existé et l'amour qu'ils ont toujours dévoué les uns les autres leur ont épargné le cœur et d'autres maladies que beaucoup de fois sont causées davantage par la pensée que par le corps.

Les hommes et les femmes qui sont venus jeunes à fonder Entroncamento ont outrepassé et outrepassent encore fréquemment les 90 ans. Nous pouvons, encore aujourd'hui, citer des hommes et des femmes avec plus de 80 ans qui continuent devant leur commerce ou de leurs industries.

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