Entroncamento progressa et vit harmonieuse et favorablement car pratiquement il n'existe pas d'analphabétisme.

Dès le commencement, comme je l'ai déjà dit, la Compagnie a créé des écoles pour les fils des ferroviaires, pour les ferroviaires eux mêmes et pour d'autres qu'y voulaient apprendre. Beaucoup de ces personnes ont gagné sa vie ici et ont progressé avec de l'orgueil à cause de savoir déshabiller l'habit de la misère que le monde leur voulait imposer et vêtir l'habit de la dignité, de la richesse et de la félicité.

Au mois de Novembre 1921 est inauguré le Cine - Teatro Parque (Ciné - Théâtre Parc). C'était une bonne et spacieuse salle de spectacles installée où il existe aujourd'hui le miroir d'eau et à bordailler le marché municipal José Neves da Costa, le propriétaire, connu par Zé da Loja (Joseph de la Boutique), avait aussi des établissements d'épicerie, de tissus et de tailleur. Peut être a il été des premières personnes au Portugal à savoir utiliser le marketing. Il publiait tout où il s'enfonçait avec de grande clarté de manière à captiver l'acheteur.

En !926 c'est inauguré le Bairro Camões (Quartier Camoens) avec l'école qui lui confère le nom, les confortables maisons avec un jardin et un petit potager sans oublier l'encadrement avec un artistique lampion, une fontaine et l'entrée elle même avec de signaux ferroviaires. Ces symboles artistiques ont été détruits après le 25 Avril par manifeste ignorance de qui l'a fait. Ce n'est pas même de méchanceté, c'est de l'ignorance. C'est pourquoi nous incitons les jeunes à l'étude, car l'ignorant c'est un triste qui ne s'aperçoit pas du mal qu'il cause à toute la société et à la mémoire collective d'un Pays.

Si Entroncamento n'avait plus rien il suffirait la conception de ce Quartier pour mériter la visite de milliers de portugais et étrangers. Les architectes choisis ont été Luís da Cunha e Cottinelli Telmo. Ce dernier, n'avait que 22 ans et avait déjà fait preuve de sa fabuleuse capacité de travail et inventivité en dessinant le Pavilhão de Honra (Pavillon d'Honneur) de l'Exposition de Rio. Après le Bairro Camões (Quartier Camoens), en 1926, Cottinelli Telmo a conçu le Pavilhão de Portugal (Pavillon du Portugal) à l' Exposition de Séville en 1929, a été nommé Architecte Chef de la fabuleuse Exposition du Monde Portugais de 1940, où il a aussi projeté la Praça do Império (Place de l'Empire), la Fonte Monumental (Fontaine Monumentale) et le Monumento aos Descobridores (Monument aux Découvreurs), celui-ci en partenariat avec Leopoldo de Almeida. Seul, suffirait le nom de Cottinelli Telmo à faire méditer, et beaucoup, au destin à donner à ce Quartier.

Dès le premier quart du 20ème siècle, l'ordonnément commence à être systématique mais lent. Jusqu'à arriver à ce lieu magique il y avait encore un long chemin à parcourir. Mais une année après l'autre, les industries, les magasins, les cafés, les restaurants et les pensions prolifèrent. C'est la Mercearia Invicta (Épicerie Invincible), la Cesaltina Estudante (Cesaltina Étudiant), le Tem Tudo de Raul Esmirna (A Tout de Raul Esmirna), l'António Roldão, la Padaria Flor (Boulangerie Fleur),

Agostinhos, le Restaurante Faustino (Restaurant Faustino), le Monumental, le Retiro Azul (Retraite Bleue), Frutuoso do Mendes, Zé dos Fósforos (Joseph des Allumettes), António Silva, l'Agência Progresso (agence progrès) la Typographie Silva (Typographie Silva), le restaurant Bucelas, la Pensão 13 de Março (pension 13 de Mars), l'orfè

vrerie Rein Aldo Silva, l'orfèvrerie Batalha, l'orfèvrerie Ferreira, l'orfèvrerie Reis et plus quelques uns qui ont su prospérer dans une ville qui semble bénir qui travaille, qui lit, qui étudie. et qui se renseigne. La vie n'a pas de secrets. Il faut retrousser les manches et porter la main sur elle.

Les journaux ont été toujours assez recherchés. Silvino dos Jornais (Silvino des journaux) a été même honoré par le Rotary Club comme preuve évidente que dans la société tous nous sommes importants dès que l'on sache occuper avec de la compétence les charges que nous accomplissons.

Personne n'oublie Maurício, son chariot et l'Atmosphère Flegmatique qui transportait les gamins, les pommes de terre et tout ce qui venait en petite ou grande vitesse vers les maisons particulières et le commerce.

Le décrotteur Taxa qui ne perdait jamais l'occasion d'inquiéter le policier Zé de la Amélia, qui était plus leste qu'un furet, en cherchant ceux qui faisaient de la contrebande. D'autre part, le commerce qui commençait à affleurer, remerciait. La contrebande lui diminuait les ventes. Mais comme dit le proverbe"Á force de forger, on devient forgeron. "

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