En 1912, José Ferreira Malaquias, Carlos José Caetano et Joaquim Ferreira Malaquias donnent le premier pas à la constitution d'une Coopérative. En 1913, José Ferreira Malaquias légalise celle q'aujourd'hui c'est la SCAFA - Coopérative de Consumation des Ferroviaires et Adhérents, CRL. La finalité est très attirante et peut être est elle la plus innovatrice de l'Europe. La Coopérative rend conscients ses associés de la force qu'ils représentent s'ils sont unis. José Ferreira Malaquias c'est l'âme et l'intelligence de l'entreprise avec laquelle il prétendait résoudre un problème économique et social. La Coopérative a réussi à arrêter les prix |
|||||||
![]() |
|||||||
; elle n'a pas permis ni l'inflation ni finir les produits. Peut être a t il été le seul endroit du pays où cela est arrivé. Cette cherté a été causée par les effets de la Grande Guerre et par la désorganisation par laquelle tout t le pays passait. José Ferreira Malaquias mérite une étude plus approfondie. J'ai su à travers D. Lídia Malaquias que ce son parent, cousin de son grand - père était un homme très culte et de cur généreux. Il serait intéressant d'étudier plus intimement tous ceux qu'ont contribué pour le succès d'une ville qui, encore aujourd'hui, est un exemple mais qui ne s'est jamais dressée sur ses ergots ou s'est fait le renchéri. En 1914 commença la première Grande Guerre. Il semblait que l'Europe s'était rendu folle. Portugal accompagne la route de la folie et le 14 Mai 1915 quelques bateaux de guerre ont bombardé Lisbonne. Les combats sont trop violents et les morts aux centaines. L'an 1915 a été une malheureuse année pour le Pays comme l'ont été tous ceux de la Première République. Je parle spécialement de cet an ci car ici a eu lieu une tragédie provoquée par des gens de passage. En 1915 la faim avançait, encore plus tranchant. À travers tout le Pays le renchérissement du pain provoque des mutins graves. Tout le monde s'accuse les uns les autres. Au milieu de ce désordre, Entroncamento était un oasis de paix, de travail et d'entraide. Le 14 Mai éclate une révolte très violente contre le général Pimenta de Castro où les morts et les blessés sont aux centaines. Les haines se délimitent. Et voilà que dans cette paisible, ordonnée et travailleuse petite place une tragédie impensable a eu lieu? Les faits se racontent en peu de lignes. João Chagas allait prendre possession de la présidence du gouvernement mais le sénateur João de Freitas, du parti évolutionniste, entre dans le train, à Paialvo, pénètre dans le wagon de João Chagas et, sans dire un mot, tire quatre coups de revolver. Il l'aveugle et le blesse gravement. Les passagers désarment João de Freitas. Quand il était en train d'être rendu aux autorités est mort par le peuple. La tragédie passée, tout retourne à la normalité, on vit du travail et on augmente l'effort. Pendant que les uns détruisent, les autres, les plus sages construisent. Les hommes qu'ont fait Entroncamento ont été mêlés de bon sens, de prudence, d'orgueil de ce qu'il produisaient, construisaient et étendaient, dans ce cas ci, les rails. Les assauts sont constants par tout le Pays .Entroncamento c'est des gens de travail. Il a peu à être volé. Et il n'y a pas de connaissance de que quelqu'un eût l'hardiesse de le faire. La première Grande Guerre a servi à rendre encore plus épargnés ceux qui peu avaient à épargner. Les difficultés étaient immenses, mais l'entreprise réussissait à payer les salaires ce qui n'arrivait pas ni avec beaucoup d'autres ni avec l'État lui même. L'apprentissage s'est faite avec beaucoup de sacrifices, mais sans jamais faire volt face au travail. Le mouvement de la gare augmenta immense. L'affairement des militaires, d'un côté vers l'autre c'était constant. Ce sont aux milliers. Les fonctionnaires des Chemins de Fer se déployaient. Ils arrivaient à travailler 16 heures. Il semblait que ce lieu leur donnait une force surhumaine que personne ne réussissait à abattre. La faim sévit partout, mais Entroncamento, outre posséder un Magasin de vivres et une Coopérative a le support de Vaginhas, la place mère. Elle les nourrit avec ses choux, ses pommes de terre, ses carottes, ses oignons, ses fèves, |
|||||||
ses petits pois, ses tomates, ses navets, ses piments, ses haricots et tout ce qu'il produit de plus. Les gens de la campagne sont exigus et, c'est pourquoi ils ne savent où donner de la tête. Beaucoup de monde porte des Beiras les enchidos (de la viande ensachée, tels que les saucisses et les saucissons) qui durent beaucoup de temps. |
![]() |
||||||
IX Entre 1918 et 1928, le Gouvernement a trouvé convenable de centraliser quelques uns des services militaires. Entroncamento, une fois de plus, tel qu'il était né, sans ostentation, s'est rendu le cur du Portugal. Par ici il passait tout ce qui était essentiel pour le Pays et on y siégea aussi une arrière garde de protection aux temps troublés qui ont rendu folle l'Espagne avec la Guerre Civile et l'Europe avec les deux Guerres Mondiales. Ici se sont installés le Bataillon de Sapeurs du Chemin de Fer, la Succursale de la Manutention Militaire, les usines du Parc automobile Militaire, l'Escadron de Chevalerie Motorisée, le Dépôt Général de Matériel de Guerre, le 7ème Groupe de Compagnies d'Administration Militaire, une section du Dépôt Général de médicaments Sanitaires et d'Hospitalisation, la Station Radio Télégraphique, un Poste fiscal. Quelques unes de ces désignations on changé de nom avec le temps qui, a la fin, étaient toujours semblables. Celui ci c'est un mal que nous n'avons encore lâché. Lorsque nous faisons une révolution ou changeons de ministres ou de directeurs généraux, changeons le nom des choses mais nous n'améliorons pas les services. C'est une manière peut intelligente de jeter de la poudre aux yeux des personnes. Nous dépensons l'argent inutilement, l'argent qui pourrait être profité au bénéfice de l'amélioration des conditions de vie. Avec l'arrivée de ces effectifs militaires, la population d'Entroncamento s'est constituée pratiquement en militaires et ferroviaires. Une chose formidable. Pourquoi ? Parce que tant aux Chemins de Fer q'aux Forces armées il y a de l'ordre et d'organisation. Tant dans un cas que dans l'autre, qui fait carrière à ces Institutions a normalement le sens du devoir et sait comme orienter ses pas. |
|||||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |