XVII

Après la Déclaration Militaire à qui, d'une manière louangeuse a été donné le nom de Révolution, la vie à Entroncamento n'a pas changé dans n'importe quoi. Il n'y a pas eu ni de fêtes ni de manifestations de joie ou de déplaisir. La vie a continué comme toujours.

La démocratie était arrivée à Entroncamento vers 1858 ou 59 avec l'établissement des premiers rails. A partir de ce moment là et jusqu'aujourd'hui, les citoyens et les maires se sont sus respecter et vivre ensemble en vraie démocratie

C'est au fait ainsi que presque tous les maires sont sortis des cadres des ouvriers.

De ceux qui savent ce qui c'est manger de la vache enragée. C'est tant comme ça que le Professeur José Francisco Corujo, homme intègre, qui avait été professeur exemplaire, Juge de Paix et Délégué de la Légion Portugaise, n'a jamais caché ce fait et à l'entrée de son petite et modeste maison, dans la rue de l'Igreja (Église), a pendu l'uni

forme au dessous d'un portrait qui le montrait en uniforme. Cela vient dit dans le supplément nº. 885 de « O Entroncamento. »

Réellement, cela ne faisait pas de lui moins démocrate, une fois qu'après la révolution, tout le monde s'assumerait comme démocrate. Être démocrate c'est ce que tous les portugais ont été sans la le savoir.

Ils ne savaient aussi ce que c'était la dictature ni le fascisme car personne n'en parlait. Seulement quelques communistes savaient ce que cela signifiait mais comme ils étaient peu nombreux, personne ne s'en apercevait. Ni ils

avaient du courage pour se montrer, car on disait, et cela c'était vrai, que le communiste José Staline avait fait tuer trois millions de camarades. Être démocrate c'est d'être loyal envers les autres, c'est d'être solidaire, c'est d'être égal, c'est d'être fraternel et le Professeur José Francisco Corujo l'a été toujours, avec cet uniforme ou sans lui, avec l'autre régime, ou avec celui- ci. À Entroncamento jamais personne n'a été imposée. Il y a des choix qui tous ont accepté et ont aimé. Ils ont respecté qui commandait et ils ne se sont pas sentis mal. Consultons tous les dirigeants depuis Duarte Coelho, Jacinto Marques Agostinho, Manuel Pedroso Gonçalves, Eugénio Dias Poitout, Fernando Gonçalves Santos, Carlos Pereira Lucas, António Augusto Pereira Cardoso, Afonso Serrão Lopes, Manuel Fanha Vieira, José Pereira da Cunha et Jaime Ramos. Voyons quels sont leurs parchemins : du travail, honnêteté et respect par le bien public. La Démocratie se base dans l'égalité et dans la liberté. À Entroncamento ne se dit pas que depuis le transport du premier matériel au placement du premier rail, jusqu'aux jours d'aujourd'hui quelqu'un ait été privé de liberté par dire ou faire ce qu'il veut dès qu'il n'endommagent pas les autres. À ce qui concerne l'égalité, cette ville n'a jamais eu de patrons différents. Tout le monde se respecte et accepte les ordres de celui qui commande, de qui sait davantage.

Au dehors du travail le nivellement c'est parfait.

Mais révolution c'est révolution et dans ce cas les révolutionnaires qu'on suppose qu'ils savaient autant d'administration autarcique que de chinois, ils n'ont fait autrement que paralyser ce qui était en train d'être fait. Heureusement que les natifs d'Entroncamento sont peu donnés à éblouissements. Ils savaient ce qu'ils voulaient. Ils ont entendu, ils ont dit oui et ils ont fait comme ils ont voulu. Beaucoup de temps s'est perdu avec cela. Finalement ont

a élu afin de présider à la Commission Administrative, Carlos Pereira Lucas qui a eu l'appui de l'antérieur président Fernando Gomes dos Santos et de Joaquim Ferreira Purgatório Júnior.

Carlos Pereira Lucas a continué ce qui était déjà en train d'être fait, il a conclu la route des Foros da Lameira, il a assaini et il a pavé dans l'Alto da Sobreira, il a pavé et il a fait les infrastructures dans la rue du cimetière, il a pavé la rue D. Pedro V et il porta la main sur les problèmes des revenus et des plus pauvres les logeant à des maisons préfabriquées au quartier Eng. José Frederico Ulrich.

Entre la formation de la Commission Exécutive et les proches Élections Autarciques, que se passe t il dans le Pays ? Après l'euphorie initial ont est entré dans le chaos. Chacun tirait de son côté. Les grèves étaient générales. Le peuple n'a pas compris qu'il était le plus endommagé. Entroncamento s'est maintenu calme. Il a continué son travail. La décolonisation a été scandaleuse par d'incapacité gouvernementale. Des centaines de milliers de personnes ont été endommagées. La confusion est générale. On ne respecte personne. Dans les écoles c'est le désordre. Les Écoles Commerciales et Industrielles sont éteintes. Les ouvriers n'entendaient que les démagogues divulguaient des mensonges et tant de fois ces mensonges étaient répétées et mêlées avec un minimum de vérité que les plus stupides y croyaient.

Ils se sont convaincus que liberté c'était que de travailler seulement quand ils le voulaient. Ces têtes là devaient penser qu'après la révolution le travail apparaîtrait miraculeusement fait. Résultat: beaucoup ont commis le suicide par honte de n'avoir rien à manger.

À Entroncamento il règne la paix et l'intelligence. Cette ville ne va pas à fond train.

Le PREC (Procès Révolutionnaire en Cours) c'est commandé par l'inconscience et par beaucoup d'opportunistes qu'aujourd'hui sont multimillionnaires. Les autres qu'ils disaient défendre, ou ils sont morts ou ils continuent dans de beaux draps.

À Entroncamento les gens sont progressées naturellement. La ville ne s'est pas arrêtée, mais elle s'est agitée. Quelques arrivistes en se dénommant à eux - mêmes de démocrates, comme si cela leur conférait le droit de faire toute l'espèce de violations, ont fait jouer tous les ressorts possibles à effacer le nom de l'Homme qui avait donné tout par cette ville. Heureusement que les habitants d' Entroncamento ont empêché cette bêtise et José Duarte Coelho continue, non seulement à figurer à la toponymie de la place où il a son nom, mais encore au cœur de tous, qui le remercient de la lutte qu'il a engagé, toujours avec d'intelligence et de prudence, pour atteindre la dignité à qu'Entroncamento a droit.

Le discrédit international c'est énorme. Communistes et socialistes presque se tuent les uns les autres. Le 1er Mai 1975 a été presque à faire tout exploser. L'insécurité est générale. Vasco Gonçalves résout de jouer de la poche et il y a une augmentation générale de salaires. Une augmentation considérable. Mais la proportion parmi les salaires est restée de 3 pour 9. La classe ouvrière bondit de content mais elle ne s'est même pas aperçue de la disproportion.

Les ouvriers de la CP à Entroncamento sont restés reconnaissants à l'homme qui s'est habitué à gagner peu, se contente facilement et il ne demande pas combien les autres sont restées à gagner.

La lutte sourde continue. Le Gouvernement se prononce incapable de gouverner, la confusion atteint le climax et seulement une action armée le 25 Novembre 1975 finit avec les outrances et la dangereuse ignorance de quelques inconscients.

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