Si nous voulions délimiter cet utérus fécondé on pourrait dire qu' Entroncamento est caressé et enveloppé par la place de Vaginhas, Casal Gouveias, Casal das Galhardas, Casal Saldanha, Foros da Lameira, en traversant leurs corps la rivière Santa Catarina (Sainte Catherine) qui le croise à la rue 5 de Outubro (5 Octobre), passe par la traverse Santa Catarina, presque atteint l´école Dr. Ruy de Andrade et se jette suavement dans la rivière qui s' épandre à travers la ferme Quinta da Cardiga jusqu'à son entrée dans l'assoiffé Tage.

Aujourd'hui tout le monde s'enorgueillit de la ville qui s'est agrandie de la poussière, du fer des tentes et des maisons presque huttes et qui doucement a étendu ses bras en étreignant ce que toujours a été uni.

Entroncamento emploie personnel de tout le pays. Plus de 90% des habitants qu'ont construit Entroncamento sont venus de la Beira Baixa et du Alentejo. Rien ne se fait sans de l'effort et de l'effort a été quelque chose que les habitants de cette ville n'ont jamais chicané. Le plaisir du travail est dominant. Il les rend plus durs. Quelques-uns semblent avoir des racines en ses fondations. Les premières fondations de ce croisement de lignes ont été jetées en 1859 afin de rendre possible l'inauguration de la liaison Santarém - Abrantes en 1862.

On prépare le terrain avec le pic, stabilisé aux points les plus faibles. Sur les entretoises on installe manuellement des centaines de mètres de rails de fer. Jour et nuit les hommes travaillent sans relâche. La Révolution Industrielle était en marche mais il le manquait encore beaucoup d'ustensiles de support. À ce temps là il n'existait pas de machinerie pour lever et placer, les grues n'existaient comme aujourd'hui. Il fallait tout faire à la main. C'est pourquoi les écoles où l'on apprenait à faire les ustensiles eux-mêmes ont vu la lumière du jour.

Les hommes de l'effort et du placement des rails ne revendiquaient de maisons.

Pour eux tout était bien. Tentes de toile et deux douzaines de huttes de bois ont été les meilleurs refuges pour les gens du travail et des outils. Mais autour de ce croisement de lignes, à quelques minutes de chemin, il y a de petits hameaux, des villages comme Barquinha et Golegã et même Meia Via qu'ont logé les maîtres étrangers et quelques-uns des portugais. Pour exemplifier on a des nouvelles que l'espagnol, maître Alfaro, avait sa maison à Meia Via.

À Vaginhas, les maisons n'étaient pas abondantes, ni spacieuses ni confortables.

Entre Casal das Vaginhas et Casal das Gouveias, le terrain était profité au millimètre et les produits du lieu, qui avant étaient vendus dans la banlieue allaient directement du producteur au consommateur ou étaient vendus à la taverne où le vin l'épicerie, les tissus et les éventoirs marchaient la main dans la main, à deux pas des ouvriers, qu'on comptait par des centaines.

Ni le travail, ni le froid, ni la chaleur les faisait ralentir.

Les pionniers venus de Beira Baixa transportaient la force des montagnes d'Hermínios.

Habitués à déchirer des roches et du granite pur, les travaux de coupe d'arbres, le placement du ballast et le placement de rails é étaient beaucoup plus légers. Après, d'autres du Alentejo et quelques douzaines d'étrangers ont apparu.

L'eau n'était pas en abondance malgré le Tage courir à peu de kilomètres, mais c'était là à cette place que le croisement de lignes était fondamental.

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